Un séjour dans le territoire kényan est une occasion pour les touristes d’en savoir un peu plus sur la culture et les traditions de la population locale. Il convient de noter que l’appartenance ethnique a une grande importance dans la contrée. Celle-ci abrite plus de 13 tribus cohabitant assez bien ensemble malgré leur mode de vie différent. Pour le voyage dans cette ancienne colonie britannique, partir à la rencontre des Maasaï est un must. Les bourlingueurs réaliseront l’aventure en plein cœur du Masai Mara, où le paysage est caractérisé par une biodiversité luxuriante. Les amoureux de la nature ne seront donc pas en reste avec un safari dans ce village. Les visiteurs y trouveront lors de leur expédition divers camps proposant des tentes d’environ 20 m². Mis à part cela, la plupart de ces centres d’hébergement incluent dans leur service des repas et des boissons pour la plus grande satisfaction des vacanciers.
Comprendre le mode de vie des Maasaï
Quelques points sont à savoir avant de partir à la rencontre de ce clan. Les Maasaï ne comptent que 2 % de la population. Cependant, ils constituent le clan le plus connu de la contrée. Attaché à leurs traditions, ce peuple est en quelque sorte le symbole du pays. Semi-nomade, il bivouaque durant la saison sèche à quelques kilomètres du puits auquel leurs bétails se regroupent la journée. À noter qu’il vit grâce à l’élevage de bovins même s’il consomme rarement de la viande. En effet, cette tribu se nourrit de lait, frais ou caillé, parfois mélangé avec du sang issu de la veine jugulaire d’un bœuf. Par ailleurs, pendant la période de pluies, ils se déplacent vers un espace abritant une mare temporaire, où les campements sont clôturés avec des épines pour protéger les animaux des prédateurs.
Découvrir un autre monde au cœur de la communauté Rendille
Lors de ce prestige voyage Kenya, les globe-trotters sont invités à se rendre à Marsabit, dans la vallée du Rift, où ils feront la rencontre des Rendille. Ceux-ci disposent d’un peuple constitué d’éleveurs de chameaux. Selon la tradition, un Rendille doit être issu de l’union entre un Somalien non musulman et une femme Samburu. Comme les Maasaï, ce clan est semi-nomade. Il installe des campements permanents où seuls les maris, les femmes et les enfants peuvent y résider. Au quotidien, les moran se chargent de garder les chèvres et les chamelles, et les épouses sont responsables des tâches ménagères. Quant aux hommes célibataires, ils se déplacent de pâturage en pâturage avec l’ensemble du troupeau. Pour ce qui est des habits, les femmes mariées portent autour du cou des robes traditionnelles comprenant de perles, tandis que les jeunes filles enveloppent leurs corps de vêtements colorés, et teignent leurs cheveux d’un mélange de boue.En outre, au cours de cette aventure, s’ils ont une chance, les routards auront l’occasion d’assister à une cérémonie de circoncision.
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